Voyage en Belgique

30 mai au 5 juin 2023

Deux grandes villes de Belgique aux ambiances différentes

BruxellesAnvers
Chaire Sainte Gudule, Cathédrale Saint-Michel et Sainte-Gudule, Bruxelles
BRUXELLES

Première journée

Tout commence par la Grand Place, avec l’Hôtel de Ville et les Maisons des Corporations, dont la Maison du Pigeon. Les Galeries Royales, premières galeries couvertes en Europe, avec leurs boutiques et terrasses. Rue des Bouchers, la maison où Verlaine a tiré sur Rimbaud, ce qui lui valut quelques mois de prison. Ensuite, le Manneken Pis et sa version moderne féminine. Direction la cathédrale St Michel et Ste Gudule, avec sa chaire baroque en bois sculpté époustouflante, et dans les Jardins Royaux, une série de sculptures de Geluck, l’auteur belge du Chat.

Deuxième journée

Le Mont des Arts offre une variété de musées à explorer. Nous commençons par visiter le Musée Royal des Beaux-Arts, où nous admirons une belle pièce d’Alechinsky dans le forum. Direction  » les Vieux Maîtres » à l’étage pour découvrir la section du musée qui présente une étonnante collection de peintures de Bruegel et une salle dédiée aux esquisses de Rubens.

Le Musée Magritte, tout proche…

L’après-midi, rendez-vous au MIM , musée des Instruments de Musique, 4 étages fascinants qui permettent de voir et d’écouter des instruments du monde entier et de toutes les époques, dans une architecture « art nouveau ».

Rubens, "La sagesse victorieuse de la guerre et de la discorde", Musée Royal des Beaux-Arts, Bruxelles
Vitrail, Musée Horta, Bruxelles

Troisième journée

Nous avons rendez-vous au Musée Horta, installé dans la maison où l’architecte Victor Horta a  vécu et travaillé.

Ensuite, dans le quartier de Ste Catherine, nous sommes allés voir les expositions de la Centrale d’Art Contemporain. Découvert là le travail de Mehdi -Georges Lahlou, artiste franco marocain de 40 ans qui vit entre Bruxelles et Paris, et celui de Candice Breitz, artiste sud-africaine née en 1972, qui dans une performance-vidéo, incarne travestie les discours ( captés à la télévision) de la communauté blanche qui craint de perdre ses privilèges…

Enfin, nous sommes allés visiter le Centre Belge de la Bande Dessinée, situé dans une architecture industrielle dessinée par Victor Horta.

ANVERS

 

Population

%

autochtone

Superficie KM2

musées

Toiles de Rubens, Cathédral d'Anvers
ANVERS

Premier journée

Notre première visite est pour la cathédrale, avec ses deux célèbres triptyques de Rubens, l’Erection de la Croix et la Descente de Croix, et la sculpture dorée de Jan Fabre, l’Homme qui porte la Croix. Tout près, nous avons vu la fontaine Brabo, sur la Grote Markt. La sculpture renvoie aux origines mythiques d’Anvers. : selon une légende, un romain, Silvius Brabo aurait réussi à trancher la main du cruel géant Druon qui empêchait les bateaux de circuler sur l’Escaut. Quant à l’enfant et son chien qui dorment sous les pavés, c’est un clin d’œil au roman de Batist Vermeulen a dog of flanders,1872 qui se passe à Anvers.

Nous sommes allés ensuite voir le Musée de la Mode, qui présentait une exposition temporaire sur Man Ray et la mode. Les oeuvres de Man Ray photographe pour les grands magazines de mode dans les années 20, étaient associées à des mannequins portant les mêmes tenues, ainsi qu’à d’autres montrant les créations des stylistes contemporains inspirés par les mêmes sources.

Deuxième journée

Le lendemain, direction le KMSKA, le Koninklijk Museum Voor Schone Kunsten, rénové tout récemment. Une collection formidable de primitifs flamands, présentée par grands thèmes et confrontés à des oeuvres contemporaines: par exemple Berlinde de Bruyckère associée à des crucifixions, une vidéo de bill Viola associée à une scène de déploration… De plus, un scénographe, Christophe Coppens, a installé dans chaque salle un élément de décor inspiré par un détail d’ans un tableau classique, invitant le public à retrouver ce détail. Ainsi d’énormes chameaux s’inspirent de ceux qui se trouvent à l’arrière plan d’un tableau sur les Rois Mages, une main articulée mobile renvoie à celle de Saint Jérôme etc…

Par ailleurs, ce grand musée présentait une exposition sur James Ensor, que nous connaissons surtout pour ses masques, mais dont l’expo montrait des aspects plus méconnus de son oeuvre.

Un peu plus loin, le M HKA Museum Van Hedendaagse Kunst Antwerpen ( musée d’art contemporain) est aménagé dans un ancien silo à grains. Nous y avons découvert les oeuvres de Ignace Cami, artiste né en 1986, qui vit et travaille à Anvers et explore de manière ludique diverses formes du patrimoine culturel local. Ainsi, avec une boulangerie locale, il offre aux visiteurs des morceaux de spéculoos fraîchement cuits à partir de grandes planches à biscuits qu’il a lui-même gravées avec des héros populaires. Son installation avec les têtes d’oies s’inspire d’une ancienne tradition populaire du tir à l’oie. Lors d’une compétition , les cavaliers de différentes associations locales passaient l’un après l’autre soue une oie suspendue par les pattes à une corde tendue entre deux perches. Le but du jeu était d’être le premier à arracher la tête de l’oie tout en étant juché sur son cheval. Ici, les têtes d’oies sont faites à la main en céramique.

Les chameaux de Christophe Coppens, Koninklijk Museum Voor Schone Kunsten ( KMSKA ), Anvers
Ignace Cami, têtes d'oies, M-HKA Museum- Van Hedendaagse Kunst Antwerpen, Anvers
Le Meir, la grande artère commerçante de la ville d'Anvers
Museum-Aan-den-Stroom, Anvers

Troisième journée

Dans le Meir, la grande artère commerçante de la ville, un centre commercial a été aménagé dans une ancienne salle de bal
( parquet, dorures, verrière).

nous sommes allés visiter le musée Mayer van den Bergh, installé dans une maison de style néogothique. C’est la collection d’un passionné d’art, depuis les sculptures médiévales jusqu’aux peintures du XVII ° siècle; L’oeuvre la plus célèbre de sa collection est Margot la Folle, de Bruegel, tableau pour lequel les historiens débattent toujours entre diverses interprétations.

L’après-midi, nous sommes partis en direction des docks visiter le MAS- Museum Aan den Stroom, remarquable par son architecture de 62 m de haut évoquant des conteneurs suspendus entre d’immenses baies vitrées; détail en façade, des mains en aluminium font elles aussi référence à la légende de Silvius Brabo. Des escalators permettent d’accéder aux 10 étages. Sur un niveau, des légendes racontées aux enfants, dont celle du géant tué par Brabo, de nombreux étages évoquent les relations commerciales que le port d’Anvers a entretenu avec le monde entier, les préoccupations environnementales, et un des niveaux expose une très belle collection d’art précolombien.

De là, nous sommes allés jusqu’à la Nieuw Havenhuis conçue par Zaha Hadid en 2016 pour abriter les bureaux des autorités portuaires. c’est un spectaculaire édifice, comme un gigantesque diamant taillé symbole du riche passé de la ville.

Enfin le soir 10 d’entre nous avions des places pour l’Opéra-ballet d’Anvers: trois chorégraphies contemporaines, de Forsythe, Pite et Spivey.

… avant de reprendre, lundi 5 juin, un train pour Bruxelles, puis le TGV Bruxelles – Aix en Provence.

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